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Daniel Charneux

La Transfrontalière comme si vous y étiez !


La Transfrontalière, dont la troisième édition se déroulera ce samedi 15 avril à 15 heures, c’est une sacrée belle course !

D’abord parce qu’elle est organisée par une A.S.B.L. qui mérite le respect : l’Appui est un service résidentiel et de jour pour adultes présentant un handicap mental et/ou un double diagnostic. Ce service est agréé et partiellement subsidié par l’Agence pour l’Intégration des Personnes Handicapées (AWIPH). Il accueille à ce jour 24 personnes réparties sur deux sites, l’un à Roisin et l’autre à Meaurain, dans l’entité de Honnelles. Participer, c’est aider Didier Desoil, Arlette Cornez et leur équipe à remplir leur belle mission.

Ensuite, parce que le parcours est splendide. Le lieu d’accueil : l’ancienne gare de Roisin-Autreppe où débarqua le grand écrivain autrichien Stefan Zweig quand il rendit visite pour la première fois à son ami Émile Verhaeren, le célèbre pensionnaire du Caillou-qui-Bique.

Partant de la gare, vous empruntez, à plat puis en descente, les pavés qui vous conduisent, passant sous le « pont de quinze mètres » puis franchissant, vers la droite, le « pont Rouge » (qui n’a plus rien de rouge…), sur les bords de la Honnelle. Le chemin de terre est caillouteux mais plat, le rythme soutenu. La rivière se franchit sur une belle passerelle. Un sentier ramène, sur l’autre versant, vers le gué que l’on ne franchit pas (on n’est pas au trail du Caillou !) mais que l’on évite pour attaquer, sur la droite, la première difficulté de la journée : le sentier qui mène au lieu-dit « blanc Lapin » (une prime à celui qui l’apercevra !) puis, traversant la route Autreppe-Roisin, à l’entrée de Meaurain. C’est là que se séparent les parcours de 6 et 11 km, le 6 traversant la route pour, par les montagnes russes du Piémont et la rue Pré Bélem, rejoindre l’arrivée.

Si vous optez pour la version longue, vous traverserez le hameau de Meaurain (admirez, à gauche, l’ancienne chapelle hébergeant aujourd’hui le centre culturel des Honnelles), puis bifurquerez vers le lieu-dit « trente Saules » (n’essayez pas de les compter…) et le village de Bettrechies. Un beau plat (presque…) dans un chemin de terre, suivi de la descente très raide de la rue Piémont. Si ça descend, c’est que ça va remonter… Vous laisserez sur votre gauche la brasserie du Baron (celle qui produit la célèbre Jonquille !) sans prendre le temps de boire un verre en terrasse, pour attaquer la deuxième difficulté de la journée : la ruelle des Marchelles, une côte très abrupte qui vous conduira sur la place de Gussignies (si vous jetez un coup d’œil sur la droite, à hauteur du kiosque à musique, vous apercevrez le château).

Courage, c’est presque fini : un beau chemin de terre vous conduira au bois du Boutenier. Nouvelle descente vertigineuse, nouvelle terrasse de café célèbre : « chez Mireille ». Pour vous, pas de planche au Maroilles, pas de Picon vin blanc… virage à droite, un kilomètre dans le bois le long de la Honnelle, et l’arrivée, enfin, gare de Roisin-Autreppe. Terminus, tout le monde descend ! Allez, bonne course !


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