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CC Running Day première : 384 et quelques heureux !


384 heureux, oui ! Sans compter les organisateurs ! 202 sur la longue course, 131 sur la courte, 51 marcheurs ! Mazette, pour une première ! L’équipe de Denis Caldoz avait le sourire. Une certaine frustration aussi, chez certain(e)s : quand on organise, on ne court pas… Mais le jeu en valait la chandelle. Bravo, donc, à ce jeune team qui déplace régulièrement une vingtaine de coureurs et récolta hier les fruits de son travail. Denis Caldoz, qui passa la nuit dans le chapiteau pour le surveiller – et dormit très peu (rappelez-vous, le vent !) – peut se reposer avec le sentiment du devoir accompli !

Un moins heureux peut-être ? Le régional de l’étape, Vincent Cougneau, deuxième de l’épreuve longue et qui l’aurait emporté sur son terrain sans la révélation de ce début de saison, Arnaud Meunier, vainqueur autoritaire (35’28 !), qui confirme sa belle prestation de la semaine dernière au GP de Dour. Il faudra compter sur lui cette saison sur le challenge long, lui qui n’était « que » quatrième la saison dernière sur la version courte !

« Bon sang ne peut mentir », un adage souvent vérifié ! Si Vincent est le fils de Bruno Cougneau (4’20 au km sur… 100 km, j’ai pu encore mesurer cette performance, moi qui ai couru hier à 4’20 sur… 10 km !), Arnaud est le fils de Gérard Meunier, autrefois athlète complet (y compris perchiste !) à Dour Sports, aujourd’hui redoutable « master 3 » : lui qui aura 60 ans cette année boucla hier les 10 km en 38’42, soit 3’52 au km. Respect !

Ceci dit, si le team organisateur affichait de beaux T-shirts « Caldy Coaching » (d’où CC), d’autres T-shirts firent aussi sensation : « Papy Coaching » dans le dos et, sur la face avant, la photo du papy coach en question, Bruno Cougneau ! Quand je vous disais que c’était une légende ! Rassurez-vous, les « Caldy Coaching » et les « Papy Coaching » d’Erquennes s’entendent à merveille. Pas question de raviver la querelle des Anciens et des Modernes !

La course ? Des conditions assez agréables, après un bon échauffement, entre fin d’hiver et début de printemps : 6° au thermomètre, un vent sensible mais pas méchant. Et un circuit « roulant », sans vraies côtes. Étrangement, certains eurent tout de même du mal à trouver leur souffle.

Les « faux plats » étaient un peu traîtres, et le petit vent n’arrangeait rien. N’oublions pas de tenir compte de cette notion tellement évanescente : la « forme du jour ». Celle qui vous permet d’exploiter vos capacités de l’instant à 100 % ou… un peu moins. Si certains, hier, « explosèrent » leur moyenne de Wihéries, d’autres firent jeu égal, quand quelques-uns, étrangement, firent moins bien sur le « plat » que sur les « bosses ». « Glorieuse incertitude du sport, etc. »

Rayon résultats, notons sur les 10 km, derrière les deux champions déjà cités, la belle troisième place de Nicolas Soudant, en progrès constant, tandis que chez les dames, nous avions droit au classique podium Theate – Pierrard – Kapuczinski (ce qui n’enlève rien à leur performance) !

Sur les 5 km 500, Alexandre Mégret devançait Charly Leclere et Ludovic Monjet tandis que chez les dames, en l’absence de Florine Arlon qui avait endossé le T-shirt d’organisatrice, Doriane Gamme l’emportait devant Deborah Honorez et Emy Delcroix.

Allez, courage, la prochaine épreuve (dans sept longues semaines) nous ramènera la belle saison : ce sera le samedi 31 mars à Angre, le bien nommé « jogging du Printemps ». La Primavera, en somme !


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