Les foulées du Caillou-qui-Bique, treizième épreuve du challenge, ont succédé à une course plus forestière qui démarrait autrefois du chalet du Garde, non loin du célèbre Caillou.
Le point de départ est aujourd’hui fixé aux Tourelles, dépendance survivante du château XVIIIe de Roisin.
Le départ est donné sur la route devant les Tourelles. Le peloton file vers Meaurain. Après 100 m à peine, il vire à gauche dans la rue du Berceau.
200 m plus loin, on emprunte à droite la rue Joncrelle, légèrement montante, et l'on sort du village. Après un peu plus d'un kilomètre, première bifurcation. Attention : on emprunte à gauche la rue de la Vallée puis tout de suite à gauche, à travers champs, la rue de Bargette. Certaines éditions ont vu certains coureurs se tromper à cet endroit (au tour suivant, il s'agit de prendre à droite. Gare aux confusions !)
Après un peu plus de 1500 m, les participants au 10 km virent à gauche, retournant vers le village par la rue du Bois. Ceux du 5 km tournent à droite, descendant la rue Émile Verhaeren pour rejoindre le km 7 de l'épreuve longue (voir ci-dessous). Les participants du 10, peu après le deuxième kilomètre, virent à gauche rue Parent puis, 150 m plus loin, à gauche encore pour reprendre une deuxième fois la rue Joncrelle. Ils quittent à nouveau le village pour atteindre la même fourche qu'au départ mais cette fois, ils filent à droite vers Meaurain.
C'est au km 3 : une belle descente dans un chemin de terre (risque de boue) puis une remontée sur l'autre versant vers l'entrée du hameau de Meaurain (dont les habitants sont baptisés ironiquement « les Marocains »).
Après 3 km700, virage à gauche sur les pavés de la rue Pré Bélem. Légère montée puis descente. Peu après le km 5, à gauche rue de la Station. Ravitaillement. Après le ravito, on continue à gauche pour passer sous le « pont de quinze mètres », construit pour la ligne de chemin de fer Dour-Bavai, puis franchir à droite le « pont rouge » (ne cherchez pas la raison de cet adjectif de couleur, il n'en existe nulle trace) et entrer dans le bois par le chemin du Caillou-qui-Bique (km 5,500). Jusqu'au km 6, c'est plutôt rapide.
À la passerelle située près du « gué », virez à gauche par la rue Émile Verhaeren. Attention, ça va commencer à grimper...
Peu avant le km 7, à droite, vous vous engouffrez dans un étroit sentier (attention aux barbelés !) qui monte abruptement entre prairies et bois.
En haut, peu après le km 7, virez à droite dans le complexe provincial d'hébergement dit « Bargette » ; vous faites le tour de la maison d' Émile Verhaeren (détruite en 1918 et reconstruite après la première guerre, elle abrite aujourd'hui un espace muséal dédié au poète), puis passez devant le buste moustachu du chantre des « Blés mouvants », disparu tragiquement en 1916 (les jambes sectionnées par un train en gare de Rouen), à qui un groupe de coureurs du coin ont rendu hommage, cent ans plus tard, en parcourant en relais les 100 km qui séparent sa ville natale (Sint-Amands) et sa maison de Roisin.
Continuez à monter, par la rue Émile Verhaeren, jusqu'au km 8, virez à gauche rue de Bargette puis, peu après le km 8,500, à droite rue du Bois, rue Parent (comme au début) puis rue du Berceau, comme au départ mais en sens inverse, pour rejoindre les Tourelles (arrivée jugée dans la cour).
Un beau circuit (un peu moins de 10 km) rapide jusqu'au sixième mais qui demande une bonne gestion car la fin est nettement moins facile.
Allez, bonne course ! Que votre effort soit aussi beau que celui que chantait Verhaeren et qui pourrait presque s'appliquer à votre masochisme :
« Groupes de travailleurs, fiévreux et haletants, Qui vous dressez et qui passez au long des temps Avec le rêve au front des utiles victoires, Torses carrés et durs, gestes précis et forts, Marches, courses, arrêts, violences, efforts, Quelles lignes fières de vaillance et de gloire Vous inscrivez tragiquement dans ma mémoire ! »
Nos victoires, il est vrai, sont beaucoup moins utiles !